Une problématique majeure, et plus complexe qu’elle ne semble, s’annonce pour des acteurs aussi sulfureux qu’habituellement menacés par les cybercriminels : les sites pornographiques pourraient ne plus être disponibles à la consultation libre.
En effet, un amendement déjà voté au Sénat, et soutenu par la Sénatrice de Saône-et-Loire, Marie Mercier est en passe d’être adopté par l’Assemblée nationale.
Les éditeurs de sites pour adultes seraient contraints d’appliquer des solutions techniques, hautement restrictives afin d’exclure tout mineur de leurs consultations.
Alors si l’objectif semble tout à fait honorable, et que la protection des mineurs est une cause extrêmement importante : il existe pourtant, des dommages collatéraux et fortement menaçant à la sécurité de la confidentialité en ligne.
Quels sont les risques d’une telle obligation ?
Inspiré des mécanismes déjà existants sur les sites de jeux d’argent en France, la CSA serait en mesure de bloquer tous les sites qui ne se seraient pas pliés à la règle. Et cette dernière s’avère stricte, contraignante, et même menaçante. En effet, le site en question devra installer des moyens techniques pour proposer à l’utilisateur, deux façons de s’authentifier :
- En renseignant ses coordonnées bancaires, afin de certifier que ce dernier est majeur.
- En se connectant au service de reconnaissance France Connect qui prélève les données confidentielles d’Ameli.fr. Et ainsi, reconnaître l’âge requis avant d’entrer sur le site.
Alors, en effet, les mineurs seraient donc protégés de toute consultation de contenus qu’ils ne sont pas prêts à connaître. Ceci est évidemment une bonne chose.
Cependant, une telle mesure représente une brèche majeure dans la protection de la vie privée en ligne, et des données confidentielles des internautes tout confondu.
En effet, les sites pornographiques, nous le savons bien, sont souvent la cible préférée des cybercriminels et autres hackers de données en tout genre.
Le niveau de sécurité étant parfois discutable, on a pu être tristement spectateur de cyberattaques comptant des millions de victimes à travers le monde.
Ça vous fait penser à un épisode de Black Mirror ? Il s’agit pourtant de la sévère réalité.
Et si une partie des utilisateurs consommateurs de contenus pornographiques, c’est par extension, une plus grande partie des internautes que cela pourrait grandement menacer.
Mais rassurez-vous, il existe des solutions.
Il y a une solution qu’on ne présente presque plus qui semble la meilleure afin d’anonymiser ses connexions, et donc protéger sa confidentialité en ligne : l’utilisation d’un VPN.
En effet, avec un niveau militaire de cryptage des données, le VPN vous permet de vous connecter à des serveurs distants d’une part, et ce, afin d’obtenir des contenus de tous pays. Et donc, entre autres, bypasser la contrainte nationale française d’authentification à collecte de données confidentielles et sensibles, comme votre numéro de sécurité sociale ou vos coordonnées bancaires. Mais en plus, la solution vous permet de conserver votre vie privée en ligne, en faisant appel à des passerelles de connexion. Comme des tunnels dans lesquels on est incapable de retracer votre passage.
Évidemment, des solutions doivent être trouvées afin de protéger nos mineurs. Mais il s’agit ici d’un problème hautement menaçant si les sites pornographiques gratuits tels que Pornhub par exemple, se mettent, à partir de demain, à collecter vos données confidentielles.
Une vraie problématique pour laquelle, la solution de la connexion totalement anonymisée semble être la meilleure des réponses.